Photo : Richard Bustamante

Eddie TURNER Band (USA)
Bien loin des effets virtuoses de la six cordes, Eddie est en quête d’émotions contenues,
on est parfois dans le blues, parfois dans le funk sans l’être tout à fait.
D’origine cubaine, Eddie “Devilboy” Turner a grandi à Chicago et se met à la guitare
avant de déménager, au début des années 70 dans le Colorado,
pour ses études universitaires.
Il y découvre la scène musicale locale et y forme le premier groupe punk/R&b de la région :
The Immortal Nightflames. Plus tard il rejoint et joue avec Tracy Nelson, Mother Earth
et The 4-Nikators
, cette formation deviendra légendaire pour son mélange unique
de soul, Motown et rock.
C’est donc nourri aux bonnes choses du rock psychédélique du début des seventies,
qu’il deviendra un des membres du groupe Zepthyr après le départ de Tommy Bolin.
Après un passage à vide, il rejoindra The Ron Miles Electric. En 95, Eddie rencontre
Otis Taylor qu’il accompagnera plus de 10 ans sur scène à travers le monde
et sur 5 albums. C‘est ensemble, avec le bassiste Kenny Passarelli, qu’ils créeront
le son qui fait la réputation de Taylor.
Après cette longue collaboration, Eddie décide de jouer sa musique, inspirée,
envoûtante et magistrale et d’enregistrer enfin sous son nom. C’est en 2005
que sort sa première galette pour NorthernBlues “Rise” produit par son comparse
Passarelli. L’année suivante il enregistre “The Turner Diaries”.
La voix haut perchée, Eddie est un chanteur guitariste sous influence hendrixienne,
ni pesante, ni convenue. Eddie Turner est un grand technicien marié à une touche
d’invention et deux doigts de feeling lui permettant de se démarquer de la cohorte
des guitaristes actuels.
Il est de ceux qui ont compris qu’il fallait privilégier l’atmosphère et non de longues
et vaines démonstrations de guitare lead.
Entouré de Andrew Irvine à la basse et de Robert Baugh à la batterie, Eddie
nous présentera son dernier album “Miracles & Demons”. Il nous interprètera
son blues, celui qui touche souvent au plus juste et au plus profond dans un style direct
qui va droit au but. Même les hendrixiens les plus inconsolables pourront trouver
du grain à moudre dans la musique d’Eddie. Une toile étrange et cosmique
qui vous enveloppe et finit par emporter tous vos sens.
La personnalité qui se dégage de sa musique semble bien plus dans la lignée
de l’enfant vaudou que nombre d’hommages serviles.

www.eddiedevilboy.com/

 

Boo Boo DAVIS (USA/Nl)
Né le 4 novembre 43 à Drew, Mississippi, James Boo Boo Davis débuta en tant
que batteur dans l’orchestre au sein duquel son père Sylvester senior
et son frère Sylvester junior se produisaient dans les villes des environs.
Le family band comprenait également la sœur Clara et le plus jeune frère John.
Lors de ses débuts, Boo Boo Davis n’était âgé que de 7 ans, et faute d’une authentique
batterie, marquait le tempo en frappant une simple boîte de conserve vide.
La dite boîte avait auparavant renfermé du saindoux, d’où l’inénarrable nom
du groupe : The Lard Can Band.
La famille Davis déménagea à St Louis, là, le jeune Boo Boo eut enfin l’occasion
de jouer sur une véritable drum kit. Il trouva de nouveaux engagements
auprès de membres de la foisonnante scène blues locale, tels que Doc Terry
et Little Aaron, avant de recréer, en 72, l’orchestre familial sous le nom
de Davis Brothers Band. Durant 18 ans, elle fut la formation attitrée du club
Tabby’s Red Room à East St Louis. Après sa participation à l’album d’Arthur Williams
Harpin’ On It”, Boo Boo commença à délaisser le tabouret de fond de scène
pour les feux de la rampe, se produisant désormais en tant que frontman à l’harmonica
et au chant. Il enregistre en 99 son premier album solo “East St Louis” pour Black & Tan
suivi de sa première tournée européenne, un triomphe.
Ses albums “Can Man” en 2002, “The Snake” en 2004, “Drews, Mississippi” en 2006,
The Name Of The Game” en 2008, “Ain’t Gotta Dime” en 2009 le feront revenir
tous les ans sur le vieux continent et à chaque fois le succès est au rendez-vous.
Accompagné par Jan Mittendorp aux guitares et John Gerritse à la batterie,
Boo Boo Davis fera chauffer les lampes de son ampli et surtout laissera parler son talent
et sa spontanéité, rien que des bonnes vibrations.
Ils nous feront découvrir “Undercover Blues”, le dernier enregistrement
de Boo Boo Davis. On ne peut pas rater un artiste de cette légende qui privilégie
avant tout le groove, le feeling, toutes les vérités essentielles inhérentes au blues,
un véritable swamp beat !

www.myspace.com/booboodavis
www.booboodavis.com/music.html

 
 
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