BIG PETE PEARSON
& the Rhythm Room All Stars
(USA)
Big Pete Pearson est le King of the Blues en Arizona. Depuis la fin des 50’s,
il règne sur les bars de Phoenix. Sa stature de colosse et sa voix d’airain
font vibrer les murs les plus épais et forcent le respect.
Quand il n’est pas sur scène,
vous le retrouvez à coup sûr dans la salle, en train de trinquer avec ses fans,
un verre de son Brandy préféré à la main. De nombreux bluesmen et blues women
locaux le considèrent un peu comme un père, presque tous s’étant fait les dents
dans l’un de ses groupes.
Né en Jamaïque le 4 octobre 1936, Big Pete Pearson fut élevé par ses grands-parents,
à St John, une communauté baptiste installée aux portes d’Austin au Texas.
Son grand-père était pasteur et sa grand-mère dirigeait une mission locale.
À l’âge de 9 ans, il donne son premier concert sous le nom de L.P. Pearson
dans un bar à bière du coin, le Triple J. Ses grands-parents, eux, sont persuadés
que le jeune Pete joue de la guitare et chante des spirituals dans l’église voisine.
Avec les années, Big Pete se fera une spécialité de se produire dans les bars
de tout l’est d’Austin.
Pete a ensuite tenu la basse à trois cordes au sein des Jets, le groupe
de Blue Boy Hubbard. Il jouait aussi très souvent avec T.D. Bell and The Cadillacs.
Depuis les années 70, Big Pete Pearson a joué dans de nombreux groupes
comme Driving Wheel, The Detroit Blues band, The Blues Sevilles
et a accompagné Ray Charles, B.B. King, Muddy Waters et John Lee Hooker,
entre autres.
Il enregistre son 1er album sous son nom en 2001 : “One More Drink”.
Ce succès local n’a malheureusement jamais dépassé les frontières de l’État
et des States. C’est en 2006, année où Big Pete Pearson, accompagné
de The Rhythm Room All-Stars, Bob Corritore à l’harmonica, Chris James
à la guitare, Patrick Rynn à la basse, Brian Fahey à la batterie, enregistra,
pour le label Blue Witch, un véritable opus de blues, étincelant : “I’M Here Baby”.
Cet album met en valeur les talents indéniables de ce crieur de blues fortement
influencé par son idole Bobby Bland. Cette sortie d’album va lui permettre
de traverser l’Atlantique la même année pour se produire au Bay Car Blues
Festival
, notamment.
C’est avec cette même formation, au complet, que nous aurons l’occasion
de le retrouver à Tournon d’Agenais. Son nom et sa réputation ont désormais dépassé
les frontières des USA.
Impressionnant par la carrure, mais aussi par la voix et par cette énorme gentillesse
qui fait de chacun de ses fans son meilleur ami.


RAG MAMA RAG (UK)
Fondé en 1991, Rag Mama Rag est devenu en quelques années l’un des meilleurs
duos de musique Country Blues en Europe.
Chanteur et guitariste Ashley Dow possède une voix puissante et le son profond
qu’il tire de ses instruments, suivant qu’il s’agisse d’un ukulélé, d’une guitare dobro
ou d’une simple guitare acoustique, nous rappelle celui des grands maîtres
du Blues et du style Ragtime dans les années 20 et 30.
Deborah Dow allie le talent à la grâce. Elle chante en harmonie et accopagne
son mari tour à tour à l’harmonica, au washboard, au tambour et aux cuillers.
Leur son authentique et leur rythme exceptionnel font que Rag Mama Rag
ne laisse jamais le spectateur indifférent. 
Dès les premières mesures, la voix d’Ashley se confond avec sa steel guitare,
tandis que les doigts agiles de Deborah courent sur le washboard. 
Leur répertoire est extrêmement varié.  Ils adaptent les compositions originales
des maîtres du style Mississippi Blues, de la musique Ragtime, du Swing,
et du Blues des musiciens blancs pendant la grande dépression aux USA
mais interprètent également leurs propres créations.
Ils nous présenteront leur dernier album : “That’ll never happen no more”.

 
 
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