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BOB CORRITORE, DAVE RILEY
& TOMCAT COURTNEY (USA)
Bob Corritore est une personnalité majeure dans le milieu blues, un personnage
qui possède plusieurs casquettes : animateur radio (son émission de radio
“Those Lowdown Blues” est diffusée en Arizona tous les dimanche soir),
musicien harmoniciste de talent, propriétaire du fameux club “Rhythm Room”
à Phoenix dont il assure lui même la programmation, producteur de nombreux
artistes dont Dave Riley et Tomcat Courtney, et pour finir collectionneur.
En mai dernier il était déjà à Tournon accompagnant Big Pete Pearson.
Dave Riley est un chanteur à la voix rocailleuse, un guitariste de talent, un bluesman
du Delta dont il personnifie le style. Né à Hattiesburg dans le Mississippi, il grandi
à Chicago prés de Maxwell Street où s'imprégna du West Side Sound sans toutefois
s'éloigner de ses racines. En 2001 ,de retour dans le sud, il enregistre
“Whisky, Money & Woman” pour Fedora avec l’harmoniciste John Weston,
le batteur Sam Carr et son fils à la basse. La rencontre avec Bob Corritore
va lui permettre d’enregistrer ses 2 derniers albums “Travelin' the Dirt Road”
et “Lucky To Be Living” pour le label Blue Witch Records. Sa musique étant
considérée comme une des plus fine du Delta, c’est en ‘‘live’’ que sa personnalité
chaude et sa sincérité brillent.
Tomcat Courtney est né au Texas, vivant à San Diego depuis plus de 35 ans.
Tomcat est interprète de la tradition country blues du Texas. Compositeur émérite,
il évoque en peu de mots une ambiance, l’essence des lieux qu’il traverse,
avec des textes où il parle des ravages de l’ouragan Katrina, où il raconte sa visite
à une ancienne amante aujourd’hui installée le long d'une voie ferrée…
Sa venue sera l’occasion de nous faire découvrir le blues pur aux textes travaillés
où son jeu de guitare merveilleusement sobre et la voix pleine de Courtney
s’entendent pour nous scotcher sur place. N’ayant enregistré que de manière
confidentielle jusque là, c’est Jody Williams qui le convainquit de rentrer en studio.
Pour Blue Witch Records sous la houlette de Bob Corritore, il enregistre
“Downsville Blues” en 2008.
Trois bluesmen qui nous emmèneront pour un beau voyage sur la “Dirty Road”
qui va du Delta du Mississippi à Chicago, des champs de coton et des juke-joints
aux usines de la métropole. Bref du blues très root, original et vivifiant.
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Chaque année depuis quarante ans la tournée Chicago Blues Festival a permis
au public européen de découvrir des artistes comme : Lucky Peterson,
Lonnie Brooks, Luther Allison ou Koko Taylor qui sont devenus des pointures
internationales. Ces musiciens représentent la génération montante du blues.
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Zac HARMON Band (USA)
Originaire de Jackson dans le Mississippi, vivant actuellement à Memphis,
Zac est un disciple inconditionnel du blues de Farish Street, quartier universellement
reconnu comme étant l’un des nombreux berceaux de la “‘crèche bleue”.
Elmore James lui-même y a vécu quelques temps et se produisit dans les clubs
des alentours. A la fin des 50’ et au début des 60’, Zac travaille dans la pharmacie
paternelle, la première pharmacie afro-américaine de la ville.
La nuit, il joue de la guitare et le dimanche chante le gospel à l’église. Mais le blues
prend bientôt le dessus et Zac se fait embaucher dans les orchestres de Z.Z. Hill,
Dorothy Moore, Mc Kinley Mitchell avant de rejoindre celui de Sam Myers.
En 1980 il part s’installer à Los Angeles où il travaille comme musicien de studio.
En 2002, il autoproduit son 1er album “Live at Babe & Ricky’s Inn”.
Le succès est immédiat avec la sortie de son excellent album “The Blues According
To Zacariah” en 2005 pour Bluestone Records. Les tournées à travers les U.S
s’enchaînent et bientôt l’Europe l’accueille. En 2008 ,lors d’un de ces séjours à Paris,
il enregistre “Live Shot In The Kill Zone” pour Isabel. Ces participations à de nombreux
grands festivals viennent étayer sa renommée grandissante. Le blues se taille la part
du lion dans son répertoire, dans un style qu’il définit comme le “Mississippi Blues
Sound”, Zac est un authentique chanteur à la voix gospelisante à souhait, profonde
et souple. Son jeu de guitare est tranchant, assuré, parfois lyrique, toujours contrôlé. Accompagné de Corey Lacy aux claviers, Corey “Buthel” Burns à la basse,
Cedric Goddman à la batterie et avec les titres de son dernier album “From The Root”,
sorti cet année chez Northern Blues, ce colosse au regard doux va enflammer
Tournon d’Agenais.
www.zacharmon.com/home.html |
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Diunna GREENLEAF (USA)
Native de Houston au Texas, la chanteuse Diunna Greenleaf baigne dans l'univers
musical depuis sa tendre enfance. Ses influences musicales vont de Koko Taylor
à Aretha Franklin en passant par Sam Cooke . Elles forgent son propre blues,
alliant un gospel profond teinté de soul et de jazz. Diunna fonde avec son ami
guitariste John Richardson, le groupe Blue Mercy Band. La guitare de John
mais surtout la voix émotive passionnée, délectable et fabuleusement puissante feront
la marque du band. Après avoir été propulsée sur scène par des gens comme
Bob Margolin, Keb Mo, Sam Myers et la regrettée Odetta, elle remporte le titre
de “Best New Artist Debut” au Blues Music Awards de 2008, à Tunica au Mississipi
avec son album “Cotton Field to Coffee House”. La liste des prix et nominations
de la Texane est impressionnante ! Première femme présidente du Houston Blues
Society durant trois années consécutives, elle fait partie des finalistes d'à peu près
tous les prix de blues l'an dernier...
En 2009, ne passant pas inaperçue, Diunna Greenleaf fait résonner sa voix chaude
et puissante au Festival International de Jazz de Montréal et participe aux plus grands
festivals en Norvège, Italie et Australie. Une artiste qui va nous étonner,
l’une des plus grandes dames du blues actuel.
www.diunna.com/music.html |
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Gregg WRIGHT (USA)
Guitariste émérite, chanteur à la voix profonde et émouvantes, Gregg Wright
a débuté professionnellement sur le circuit du sud des États-Unis au milieu
des années 1970. “Le nouveau Roi de la Rocking Blues Guitar” comme il est
surnommé, un titre bien mérité. Les éloges pleuvent, toujours plus dithyrambiques
les unes que les autres. Dans les années 80 il quitte sa Louisiane natale
pour Los Angeles. Après avoir assuré les premières parties des concerts
d’Albert King et de Freddie King, après avoir été le guitariste de Michael Jackson,
de Mick Fleetwood ou de Spencer Davis (avec lesquels il enregistrera),
Gregg accède aujourd’hui en qualité de vedette à une notoriété internationale
méritée. Après la sortie de son album “Lightning Strike!” et ses remarquables
performances live lors de festivals internationaux, il est désormais considéré
comme l’un des guitaristes les plus inventifs de notre temps.
Je parie que son concert à Tournon d’Agenais laissera le public scotché !
www.myspace.com/greggwright
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