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Pour cette 70e édition, on ne va pas se prendre
au sérieux quand même !
Et si on bouleversait nos habitudes, et si vous faisiez partie intgrante
de l'événement en vous habillant de manière exceptionnelle, je ne sais
pas moi par exemple des habits façon années Motown, ou soul,
ou voodoo ou façon Deschiens.
Habillez-vous en dépareillé, non coordonné...
du jaune, du mauve, des rayures, des pois ou carreaux.
C'est la soirée de tous les délires vestimentaires pour cette Blues Station
de fin d'été ! Il ne vous reste plus qu'à fouiller dans les armoires pour
trouver le vêtement qui fera sensation cette soirée pas comme les autres.
Il y aura des cadeaux pour les plus fous !
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DAVE SPECTER & The Bluebirds
with SHARON LEWIS (USA)
Guitariste de 46 ans né à Chicago Dave Specter fait partie des très bons guitaristes
blancs qui ont choisi le blues et le jazz pour s’exprimer. Possédant une voix feutrée
jouant de la guitare dans un style West Coast très enlevé avec justesse, son jeu
ne manque pas de brio, tout en finesse et en douceur il rappelle celui de ses idoles
T-Bone Walker et B.B. King. Pas de solos démonstratifs à rallonge Dave procède
par fines touches, par traits précis et concis. Au sujet de ses enregistrements
on peut dire que Dave Specter est le guitariste maison de chez Delmark
puisqu’il est présent sur une multitude de disques en tant qu’accompagnateur :
“Bluesbirds Blues” avec Barkin’ Bill Smith and Ronnie Earl, “Fortune Tellin’ Man”
avec Jesse Fortune, “Kiss of Sweet Blues” avec Lurrie bell, “West Side Baby”
avec Floyd McDaniel ou “Good Blues to You” avec Aron Burton.
Sous son nom et toujours pour le label de Chicago il enregistre “Blueplicity”
avec Tad Robinson 94, “Left Turn On Blue” avec Lynwood Slim en 96,
“Blues Spoken Here” avec Lenny Lynn en 98, l’instrumental “Speculatin’” en 2000,
“Is What It Is” avec Steve Freund et dernièrement un “Live In Chicago” enregistré
au Buddy’s Guy Legends et au Rosa’s avec Tad Robinson, Jimmy Johnson
et Sharon Lewis. Il immortalisera deux de ses venues en Europe en 96 et 98
en enregistrant pour CrossCut deux “Live in Europe”, une 1ère fois
avec Tad Robinson et la 2e fois avec Floyd Mcdaniel.
Accompagné des Bluebirds, Harlan Terson à la basse et Greg Wyser-Pratte
à la batterie, ce fervent supporter des sonorités jazz-blues au son rond et chaud
aura l’occasion de nous dévoiler toute l’étendue de son talent de guitariste.
www.davespecter.org
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Sharon Lewis est une chanteuse au puissant registre vocal proche d’Etta James.
S’exprimant avec beaucoup de conviction, la souplesse et le relief de sa voix
lui permettent des horizons divers mais c’est bien dans le style Chicago Blues
qu’elle excelle. Elle débute sa carrière de chanteuse en 93 en foulant
de nombreuses scènes de Chicago : Kingston Mines, Buddy Guy's Legends,
Rosa, Blue Chicago, Famous Dave.
En 95 elle enregistre la 1ère fois pour Delmark avec le guitariste Johnny B. Moore
quelques titres que l’on retrouve sur la compilation “Women of Blues Chicago”.
Elle aura l’occasion de partager la scène avec Koko Taylor, Son Seals,
Denise LaSalle, Robben Ford, Coco Montoya, Billy Branch, Melvin Taylor,
Sugar Blue et de venir de nombreuses fois en Europe avec Billy Branch
& The Sons of The Blues, Robben Ford et Carl Wyatt.
La rencontre Dave Specter avec Sharon Lewis ne doit rien au hasard
tant leur complicité et leurs talents sont naturellement à l’unisson.
Il suffira de se laisser aller et de suivre leurs phrasés coulés et fluides pour capturer
tout l’esprit du blues qui les habitent, un style Chicago Blues à fois souple
et efficace.
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Dr. WILL & The Wizards (D)
Dans un paysage musical où un physique avantageux voire une technique vocale
maîtrisée peuvent suffire à bâtir une carrière, Dr. Will a tout pour déplaire :
sale tronche et voix rocailleuse. À partir de ces attributs a priori rebutants, cet artiste
allemand s’est créé un personnage antihéros parfait, une figure universelle
du camarade de beuverie. Ses chansons sont décharnées, souterraines, rudes
et heurtées, parfois parlées, dans lesquelles on retrouve les ingrédients
d’un blues chaotique.
Ce compositeur, producteur, musicien, chanteur débute à la fin des années 80
comme batteur en jouant dans de nombreux groupes Munichois Gantenbein,
Westend, Sella et Vee The Comics tout en composant et produisant des musiques
de film pour la télévision.
En 90, Dr Will s’installe un temps à Londres pour rencontrer et jouer
avec les groupes de R’n’B qui y font fureur : Tony McPhee & the Groundhogs,
Steve Gibbons et le Climax Blues Band. Avec ces derniers et avec son propre trio,
The Shout, il partira en tournée à travers l’Angleterre, l'Allemagne, l'Autriche,
la France et la Turquie. Lors de son séjour londonien, il produit et enregistre
de nombreux Indies Band. Mais son rêve est de traverser l’Atlantique pour aller
à La Nouvelle Orléans pour y côtoyer toute la scène musicale locale florissante.
Il y rencontre ses idoles Tom Waits, Dr. John, Willy Deville, Randy Newman, ect…
En 1996, de retour en Allemagne, il fonde un blues-rock quartet “Medicine Men”.
Il crée à Munich le célèbre club blues “Hide Out” et fonde l'hebdomadaire
Jam Blues Session. En 98 il forme un groupe de R’n’B qui transpire la N.O. :
Gangsters of Love. Depuis une dizaine d’année Dr. Will parcourt toute l’Europe
du Nord et est considéré comme l’un des meilleurs artistes de blues mélangeant
les genres, musique Roots, Blues et Hip Hop d'une profondeur et d'une originalité incomparables et nourries d'ambiances propres au cabaret.
En 2007 il s’entoure de ses amis de toujours The Wizards, Dim Sclichter à la batterie
et aux percussions, Dominik Schindlbeck à la contrebasse, Uli Kümpfel au banjo
et à la guitare, Olaf Giebe à la guitare, et enregistre son premier album “Itching Again”
où tous les titres et la musique sont de sa composition. Un album plein de folie
où il y raconte la N.O. : les rues insalubres, les odeurs de whisky dans la nuit,
la vie des pirates, des ivrognes, des prostituées… et le culte voodoo.
Il combine des paroles ciblées sur le désespoir et des personnages de petite vie
avec son charisme qui semble issu du même style de vie, le tout chanté de sa voix
râpeuse, presque issue du tombeau. En ce début d’année il vient de sortir un album
de la même trempe “Speak of the Devil”.
Lorsque Dr Will et son groupe The Wizards entrent en scène pour parler au diable,
c’est une pure fiesta qui est célébrée, un véritable spectacle, une pièce de théâtre
de rue !
www.drwill.de
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Nico Wayne TOUSSAINT (F)
& special guest Mr BOOGIE WOOGIE (NL)
Nico partage sa vie et sa carrière entre la France et les Ètats-Unis.
Depuis la sortie de ses trois derniers albums sur label Dixiefrog Records,
“Transatlantic Live”, “Southern Wind Blowin” et “Blues Entre Les Dents”,
Nico est sans cesse sur la route, participe à tous les grands festivals et joue
sur toutes les scènes à travers le monde. Avec une vraie générosité, un talent réel
pour jouer juste, juste ce qu’il faut, et surtout pour emballer son auditoire,
avec une voix exceptionnelle de chaleur et d’émotion, un jeu d’harmonica
plein de feeling avec un gros son évoquant ces maîtres James Cotton,
Williams Clarke, servant des compositions inspirées, une présence scénique intense,
Nico met le feu partout où il se produit. Un des meilleurs bluesmen européen
dont la réputation ne cesse de grandir.
Nico sera accompagné de Michel Foizon à la guitare, Antoine Perrut à la guitare
basse et au saxophone, Guillaume Destarac à la batterie.
www.groupe-blues.com
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Ne s’appelle pas Mr Boogie Woogie qui veut… encore faut-il pouvoir relever le défi
de porter ce nom. Eric Jan Overbeek a su convaincre son auditoire.
Né en 1964, ce hollandais découvre le piano à 8 ans et caresse l’ivoire en jouant
dans les églises. A 14 ans il entend Fats Domino interpréter “Swanee River Hop”
et cet événement va complètement changer sa vie : il sera Boogie Woogie Man
et rien d’autre. Dès 1990, accompagné des Firesweep Blues Band, il écume
les festivals Européens, partageant la scène avec la crème des pianistes
de boogie woogie : Axel Zwingenberger, Little Willy Littelfield ou Charles Brown.
Sa réputation l’entraîne outre-atlantique en 2001 où il reçoit l’hommage des critiques
scènes après scènes, de Chicago à Memphis, de Clarskdale à la New Orleans,
avant de s’arrêter à Tucson le temps d’enregistrer avec son amie Lisa Otey
“Hot Enrough Fo Y”. Tous ses cds, enregistrés pour le label Fireweep Records,
“Tree Pound Fist” en 2000, “They’re Wings…Trey’s Hot !” en 2004,
“Live at the Duke” en 2006 en compagnie d’Anna Warr, “Absoo-boogin'-lootly”
en 2007, sont des albums d’un très bons niveau.
Les shows de Mr Boogie Woogie sont ahurissants, impossible de rester immobile,
cela relève de la gageure tant sa musique est énergique et communicative. www.mrboogiewoogie.nl |
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