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Wayne
Baker BROOKS Blues Band (USA)
En tant que fils d’une superstar du Blues, Lonnie Brooks,
Wayne a été élevé
dans une maison ou le talent extrême et le dur labeur se côtoient.
L’esprit de famille a voulu que le père Lonnie engageât
ses fils à ses côtés
pour les former au blues, avec 150 à 300 renversants concerts par
an à travers
de nombreux pays. Wayne y restera 17 ans avant de suivre son propre chemin
et cela lui réussit.
C’est un apprentissage comme nul autre et le talent éblouissant
de Wayne combiné
à sa présence scénique qui l’ont immédiatement
placé sous les feux de la rampe. Guitariste
flamboyant, excellent chanteur, Wayne Baker Brooks fait partie
de cette cohorte prometteuse et déjà assurée des
“New Bluebloods of Chicago”.
Inaugurant sa carrière avec son récent album “Mystery”
enregistré pour le label Blues Island Records, Wayne Baker Brooks
nous offre le mode d’emploi d’une nouvelle
et puissante force musicale. Il nous joue sa nouvelle vision du blues,
un son novateur
qui nous sort des standards et des clichés. Un chant passionné,
un style de guitare
tel de la lave en fusion, ce talentueux artiste a réussi à
faire honneur à un héritage
riche et lourd sans ménager ses efforts pour encore explorer et
repousser les frontières
du genre.
Le Wayne Baker Brooks Blues Band sera composé de Nick Byrd
à la guitare rythmique,T.J. Jenkins aux claviers,
Kenneth Kinsey à la basse (ex. Kinsey Report),
Jerry Porter à la batterie (qui accompagna
durant de nombreuses années Buddy Guy, Junior Wells, Son Seals).
Ce musicien charismatique au talent particulier et singulier
sera là pour nous confirmer le potentiel qui l’habite.
http://www.waynebakerbrooks.com |
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Trudy
LYNN
(USA)
Cette chanteuse est née à la fin des années 40 à
Houston Texas où elle a passé
son enfance et son adolescence. C’est en remplaçant au pied
levé une chanteuse
dans un club Texan que tout a commencé pour Trudy Lynn.
Elle devient rapidement l’héroïne de sa ville en rejoignant
la formation de Leo Baxter
et plus tard celle de Clarence Grenn. À partir
de là elle est lancée sur la scène blues américaine
et assure les premières parties de Bobby Bland,
Little Milton et ZZ Hill.
Sa voix, proche de celles d’Aretha Franklin et
d’Ester Phillipps lui vaut d’être
finalement remarquée par Gary B.B. Coleman et
le label Ichigan avec qui elle enregistre plusieurs albums dont :
“Trudy Sings The Blues” en 89, “Come
to Mama” en 90,
“The Woman In Me” en 91 et “I’II
Run Your Heart Away” en 92.
Des tournées internationales vont suivre et un nouvel album :
“First Lady of Lady”.
Sa voix conquiert tous les prestigieux festivals. En 97, Trudy Lynn nous
offre un album éponyme, fruit d’une étroite collaboration
avec Bernard Allison et Lucky Peterson :
“U Don’t Know What Time It Is” pour
le label Ruf Records.
Mais le meilleur de Trudy se fait sur scène et le témoignage
de ces performances
sur son dernier album “Trudy’s Blues” sur
le label Isabel est de toute beauté.
Elégante, sophistiquée et passionnée, cette chanteuse
marque le monde du Blues
depuis plus d’un demi-siècle. |
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Donald
KINSEY
(USA)
Voici un musicien qui a aussi une solide aventure musicale derrière
lui.
N’est-il pas le fils de Big Daddy Kinsey et le créateur
du Kinsey Report ?
Donald a vécu lui aussi dans une famille de bluesmen.
En 72, encore très jeune guitariste, sa fabuleuse technique de guitare,
aux multiples facettes, lui vaut d’être engagé par le
grand Albert King et d’enregistrer avec lui
pour le label Stax, notamment sur le superbe album “I Wanna
Get Funky”.
En 1976, la Jamaïque et le reggae l’attirent, Bob Marley
qui le remarque l’engage
à se joindre aux Waylers. Il voyagera durant plusieurs années
avec le prophète rasta
avant de suivre Peter Tosh.
Mais sa formation initiale et son amour du blues sont les plus forts et
c’est en retrouvant
le giron familial qu’il crée le Kinsey Reports
avec ses frères, Kenneth à la basse
et Ralph aux drums. Bruce Iglauer du label
Alligator les prend sous son aile
et ils sortent en 87 “Edge Of The City” suivi
de “Midnight Drive” en 89.
Ils accompagneront leur père et mentor musical Big Daddy
et enregistreront avec lui
pour Verve “I am the Blues” en 93 et “Ramblin’Man”
en 95.
“Smoke And Stell” leur dernière galette
pour Alligator est un superbe album.
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en
plus du Chicago Blues Festival, super concert
Eric
BIBB Duo
(USA)
Eric Bibb incarne la nouvelle génération du Blues acoustique.
Proche de Taj Mahal et respectueux de la tradition, son
jeu de guitare nonchalant
et jazzy n’en est pas moins, comme celui de Keb Mo,
très actuel.
Nominé quatre fois pour les W. C. Handy ainsi que pour
les Grammies,
Eric Bibb laisse transparaître dans son écriture les diverses
influences rencontrées
lors de ses nombreux voyages, de l’Afrique au Delta du Mississippi
en passant
par l’Europe.
Très jeune il baigne dans le Blues et le Jazz. Son père,
n’est autre que le folk singer
Leon Bibb, son oncle était le pianiste John
Lewis du célèbre Modern Jazz Quartet
et son parrain le chanteur de gospel et acteur Paul Robeson.
Infatigable voyageur,
le chanteur guitariste promène sa grande silhouette dégingandée
sur les scènes
des festivals américains, canadiens, anglais, japonais, français
(Marciac 2003 -
soirée blues avec Buddy Guy), allemands, suédois
ou même australiens.
Déjà fier d’une discographie comptant une dizaine
d’albums à ce jour (chez Dixiefrog : “Natural
Light”, “Friends”, “A
Ship Called Love”), Eric Bibb perpétue la tradition
d’un style Delta immortalisé par Taj Mahal, très éloigné
de la violence des productions actuelles, et tellement nécessaire
à l’essence même de la musique noire.
Eric pratique une musique pastorale, optimiste et positive : une
sorte de soul-folk teinté de gospel.
Pour cette Blues Station et pour présenter son dernier album pour
Dixiefrog
“Diamond Days”, Eric Bibb sera accompagné
à la batterie par l’excellent Larry Crockett.
www.ericbibb.com |